Un pays où le BRASSAGE est le BARYCENTRE

La culture djiboutienne tire sa source des origines nomades ancestrales des différentes communautés ethniques qui la composent. Cette culture présente un large panel de répertoire folklorique comprenant chants, poésies et danses variées où s’embrassent et s’embrassent des styles épiques et lyriques.

La perpétuation de cet héritage traditionnel est un témoin qu’une génération passe à une autre, la prégnance à cet univers nomade de l’imaginaire collectif se fait dès l’adolescence par une initiation aux différents rites et rituels.

Certes, cette culture, basée essentiellement sur la tradition orale que les littéraires et linguistes appellent « Oraliture », a su être perdurée malgré les affres de la sédentarisation et la modernisation d’un peuple pasteur-nomade depuis la nuit des temps. Elle est pratiquée aussi bien en brousse qu’en milieu urbain. L’étendue du répertoire culturel se confirme lors de différentes manifestations culturelle et sociale, à savoir lors des mariages, des circoncisions, de l’intronisation, etc.

Sa position géographique lui confère le statut du carrefour culturel, un pays de brassage, bref le creuset d’une culture plurielle aux origines nomades jouissant d’une coloration orientale et s’adaptant aisément à une modernité occidentale. Une trinité qui fait le charme de notre vie citadine.

Cette mixité culturelle a forgé cette na- tion mosaïque à l’hospitalité légen- daire, hautement tolérante, fière de ses braves ancêtres nomades et confiante en son destin.